Saint-cyprien        

Un village médiéval au cœur du Périgord Noir

Culture

Monuments Historiques – Patrimoine

Monuments historiques

On recense 4 monuments historiques (inscrits ou classés) sur la commune de Saint-Cyprien :

L’église de Saint-Cyprien (classée en 1923)et son presbytère (inscrit en 1965)

L’église « Saint Cyprien » de Saint-Cyprien

Eglise de St CyprienSelon la légende, un ermite du nom de Saint Cyprien s’installe dans une grotte à proximité du Bourg. Sa présence attire d’autres religieux qui se constituent en communauté avec la création d’un monastère et d’une église autour du tombeau de St Cyprien. Il ne reste rien de ces bâtiments.

Après reconstruction et du fait des invasions viking, l’abbaye se dote de remparts.

Le clocher est en fait une ancienne tour de guet et fut construit au XII°s.

L’église aurait été construite au XIII°-XIV°s. La guerre de 100ans et les guerres de religion ont amenées leur lot de destruction, avec entre autres un incendie dû aux  Huguenots en 1585.

En 1685, le prieur Jacques DUNOYER entreprend de restaurer l’église et de l’équiper d’un nouveau mobilier.

Par la suite le clocher est raccordé à l’église et l’oculus de l’horloge est percé au XVII°.
A l’époque révolutionnaire, l’abbaye et l’église sont déclarées bien national. Les bâtiments monastiques vont être utilisés comme hospice, bibliothèque, salle populaire et l’église en temple  de la Raison.
Le bâtiment sera classé une première fois en 1841, puis restaurée en 1862-1863. L’eglise est déclassée en 1883 suite à des travaux dans l’abbaye.
Elle sera de nouveau classée au titre des monuments historiques en 1923.

Le Presbytère

Presbytere Saint-Cyprien

Cette demeure a été inscrite aux Monuments Historique le 16 juin 1965 malgré le peu de renseignements que l’on a sur son histoire. En effet, lorsque Lucien DE MALEVILLE  a rédigé la fiche de « recensement des édifices anciens de la France », il précisait qu’il n’avait « pu avoir aucun renseignement sur son histoire ».
Plus tard on évoquait une maison noble probablement du XIII° Siècle.

Ce dont on est sûr, c’est que cet ensemble de bâtiments a été vendu le 30 décembre 1873 à la Ville de Saint-Cyprien qui en était déjà locataire depuis le 23 août 1871.
A cette époque, l’ensemble abritait la mairie et la justice de paix en plus du presbytère. Depuis la mairie a déménagé et la justice de paix a laissé la place à des activités culturelles.
Aujourd’hui un projet de restauration des façades et toitures du presbytère actuel est à l’étude.

Le château de Fages (inscrit en 1933 puis classé en 1965)

Chateau de Fages Saint-CyprienIl se trouve sur le site d’un oppidum gallo-romain. On trouve la trace de son existence dans des écrits dès le XIII° S. Par la suite, deux corps de Logis y sont construits. L’un du XV° S. au début de la renaissance, l’autre à la fin de la renaissance. La toiture du bâtiment écroulée aujourd’hui était encore en place au début du XX° siècle comme en attestent plusieurs photos de cette époque.

Le château de Saint-Cyprien dit « de Beaumont » (inscrit en 1949)

Cette grande maison noble du 18° siècle, propriété de la famille de Beaumont, se trouve « hors les murs » moyenâgeux, à l’entrée sud-ouest du bourg. Elle présente en modénature de façade un fronton triangulaire et un entablement séparés par deux colonnes ioniques colossales ; deux ordres de colonnes superposées encadrant la porte d’entrée surmontée d’une fenêtre complètent cette ordonnance architecturale remarquable.
 

 

Patrimoine Historique : Eglise Saint Barthélémy de Lussac

Lussac était avant la Révolution chef-lieu d’une paroisse qui couvrait tout le nord-ouest de Saint-Cyprien, entre Campagne et Les Eyzies.
Lussac constituait autrefois une paroisse à part entière citée au XIVème siècle comme dépendance de la châtellenie de Bigaroque.
Le dernier curé résident y exerça jusqu’en 1791. La paroisse et la commune de Lussac furent ensuite rattachées à Saint-Cyprien.
L’église St-Barthélémy de Lussac (diocèse de Sarlat) date du 12ème siècle et a subi plusieurs transformations.
Abandonnée au siècle dernier, l'église perd son toit dans les années 1960. Elle tombe en ruine lorsqu'un mécène local décide de la restaurer, ce qui amènera à sa reconstruction en 1980-1981.
Par ses modillons, la simplicité du plan et la sobriété générale, l'église St Barthélémy de Lussac s'apparente à de nombreuses églises rurales du Périgord roman.
Le cimetière qui la jouxte abrite, à l’ombre de vieux cyprès, plusieurs tombes séculaires

Pont du Garrit 

Association pont du Garrit

Pont du GarritL’Association du Pont du Garrit a été créée en mai 2012. Elle est forte d’environ 400 membres. Son siège est situé à la mairie de Berbiguières.
Son but est la sauvegarde et l’animation du Pont du Garrit, qui enjambe la rivière Dordogne et relie Saint-Cyprien à Berbiguières.
Les membres de l’Association se réunissent plusieurs fois par an pour nettoyer l’ouvrage et entretenir les abords. Son bureau travaille auprès des différents services du département pour l’entretien et la conservation du Pont.

En ce qui concerne l’animation, l’Association organise des rendez-vous festifs sur le site ainsi que des manifestations à Berbiguières ou Saint-Cyprien.
Sous son impulsion, le 13 juillet redevient un lieu important de fête populaire en partenariat avec la commune de Saint-Cyprien qui y célèbre la fête nationale. En 2014, une évocation de la libération de la France y a été organisée ainsi que l’inauguration d’une stèle en mémoire aux victimes des nazis en 1944.
En mai 2016 l’Association du Pont ouvrira un sentier de randonnée, « La Boucle du Garrit »,  qui empruntera le pont pour relier les deux rives de la Dordogne

Association du Pont du Garrit – mairie – 24220 Berbiguières
Blog : pontdugarrit.blog4ever.net
Facebook : https://www.facebook.com/Pont-du-Garrit-1584789478407875/

Pont du Garrit Dordogne Saint-Cyprien

Comité de Jumelage 

Comité de jumelage

Le comité de Jumelage Mackenheim- Saint Cyprien a vu le jour en 1993. Une association a été créée et organise tous les 2 ans, soit la réception des Alsaciens à St Cyprien, soit le voyage des Cypriotes en Alsace.
Plus de vingt ans plus tard, les liens sont toujours aussi forts et le comité poursuit sa mission.
Un repas dansant est organisé tous les ans et les bénéfices facilitent les retrouvailles entre Périgourdins et Alsaciens et permet de passer une soirée conviviale.
A ce jour le comité compte une soixantaine d’adhérents et espère encore le développer…

Pour tous renseignements : tél. : 06 71 99 81 37

Jumelage